Sans surprise, ce sont les filières hébergements/restaurations qui génèrent à elles seules, le tiers des emplois touristiques de l’archipel. L’étude révèle que les meublés de tourisme ont été particulièrement résilients à la crise sanitaire « avec moins de charges fixes (que les hôtels), ils sont restés accessibles à la location durant la crise ». Ce sont près de 140 millions d’euros de chiffre d’affaires qui ont été générés par les meublés de tourisme en 2022. La clientèle des meublés de tourisme qualifie ces hébergements de « bons, propres et agréables » mais sont perçus comme « petits » notamment par la clientèle canadienne. Quant à l’hôtellerie, elle semble retrouver son attractivité avec plus d’un million de nuitées enregistrées en 2019 grâce notamment à la montée en gamme des structures existantes.

 

L’INSEE précise que la clientèle reste majoritairement française, la clientèle étrangère ne représentant que 16% des nuitées dans l’hôtellerie. Les périodes de réservations ont évolué avec la crise : durant celle-ci, la clientèle a réservé très en avance son séjour (plus de trois mois avant le départ) alors qu’une fois la crise passée, la période de réservation passe à un mois avant le départ. La durée des séjours dans l’archipel est d’une à deux semaines pour la moitié des visiteurs et un quart entre deux et trois semaines mais seuls 7% restent moins d’une semaine dans notre destination.

 

Informations détaillées sur : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6798827

 

 

​